notre récent prix nobel d'économie considère que le déclin économique de l'europe ( selon lui ) provient de la difficulté de créer des initiaives d'entrepreneur , pour lui l'économie a besoin de nouveautés , d'idée commerciale nouvelle , de nouveaux produits , de nouvelles technologies
l'intérêt de la micro entreprise est de pouvoir tester de nouveaux créneaux , de nouvelles demandes , et mettre en route l'initiative .
le temps que l'entreprise et l'entrepreneur se mette au point , trouve la bonne solution pour aller éventuellement plus loin .
ci dessous des références sur le micro crédit qui sert généralement à financer des micro activités qui la encore seront peut être une voie pour le dévellepement du tiers monde :
Plein feu sur la microfinance !
Valérie de Briey
2005 a été consacrée par les Nations unies « Année internationale du
microcrédit ». Cette décision fut des plus logiques car le microcrédit
s’impose désormais en effet comme l’instrument privilégié de la lutte contre
l’exclusion bancaire et la pauvreté. En parallèle du système bancaire
formel, un secteur financier semi-formel a émergé. Au sein de celui-ci, les
institutions de microfinance (IMF), légalement reconnues mais ne faisant pas
l’objet d’une régulation, offrent aux populations qui sont dans
l’impossibilité de réunir les conditions indispensables à l’octroi d’un
prêt, des services financiers de base (épargne, crédit, assurance,
transferts de fonds, etc.). L’auteur explique ici comment une telle offre
est rendue possible dans un secteur où l’absence de garantie financière et
l’asymétrie d’information sont les principaux obstacles au bon
fonctionnement des activités bancaires…
Muhammad Yunus, père du microcrédit, honoré par le prix Nobel de la paix
Revue d’économie politique
Michel Lelart
La Banque de Suède a attribué en 2006, dix ans après le premier sommet du
microcrédit à Washington, le prix Nobel de la paix à Muhammad Yunus
fondateur, il y a trente ans, de la Grameen Bank au Bangladesh. La Banque
centrale suédoise a montré par ce geste hautement symbolique tout l’intérêt
qu’elle porte aujourd’hui à la finance solidaire. L’établissement créé par
M. Yunus est désormais une institution de microfinance de dimension
internationale puisqu’elle est implantée dans 60 pays d’Asie, d’Afrique et
d’Amérique latine et répond à la demande de 7 millions de clients auxquels
elle a, depuis sa création, prêté 6 milliards de dollars. Les impayés
s’élevant à 1 % seulement, la Grameen Bank – « la Banque du village » – est
considérée comme un succès relaté par l’auteur qui rappelle toutefois que
les études ayant pour objet d’évaluer les effets du microcrédit restent
contradictoires.
Le développement du microcrédit encouragé dans l’Union européenne
Finance et bien commun
Maria Nowak
Depuis le début des années 1980, époque à laquelle le microcrédit a fait son
apparition dans les pays industrialisés, celui-ci s’est rapidement développé
en Europe de l’Ouest et plus récemment en Europe centrale et orientale. Son
expansion (+ 67 % par an en moyenne) a bénéficié de conditions favorables :
notamment le nombre important de très petites entreprises (TPE) et la
persistance d’un chômage de masse. Mais en Europe, plus que dans les pays en
développement où les secteurs bancaire et financier n’ont pas encore atteint
un fort degré de sophistication, les institutions de microfinance (IMF)
aspirent, avec l’aide de l’Union européenne, à poursuivre le même objectif
que les établissements bancaires traditionnels qui leur servent d’exemple, à
savoir la rentabilité financière.
La microfinance et le « Consensus de Washington »
Challenge
Patrice Flynn
L’accroissement de la dette des pays en développement (PED) et
l’insolvabilité de certains d’entre eux ont rendu difficiles les relations
financières entre leurs gouvernements et les détenteurs de capitaux
originaires des pays riches. Encouragés par les organisations
internationales, ces derniers ont alors décidé de proposer directement leurs
services de microfinance aux populations du Sud, et particulièrement aux
plus pauvres, notamment l’ouverture de comptes épargne permettant la
réinjection dans le système bancaire du « capital mort », et des services de
transferts de fonds, censés faciliter la transaction de centaines de
milliards de dollars envoyés chaque année par les émigrés à leurs familles.
Ce qui semble être, pour certains, les symptômes d’une démocratisation de la
finance consistant à étendre au Sud les mêmes droits et services qu’au Nord,
est en fait, pour l’auteur, une occasion pour les organisations
internationales de promouvoir la philosophie du « Consensus de Washington »
dont un des éléments fondamentaux est une libéralisation financière accrue,
quels qu’en soient les coûts.
Les limites de l’utilisation du microcrédit dans les pays du Sud
Techniques financières et Développement
Jean-Michel Servet
Dans les pays en développement, plus de 80 % de la population n’a pas accès
aux banques. Les institutions de microfinance ont donc de l’avenir et on
comprend l’intérêt des prêteurs de fonds pour les populations pauvres du
Sud. Mais qu’en est-il des bénéficiaires des microcrédits ? Sont-ils
parvenus à sortir de la pauvreté ? En réalité, les effets du microcrédit
sont insuffisants et l’auteur, qui admet que la microfinance est un apport
incontestable aux politiques sociales et de développement, revient sur
certains mythes qui, selon lui, consistent à diffuser l’idée que ce nouvel
instrument financier serait devenu la seule solution contre la pauvreté.
dimanche 22 juillet 2007
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